Sangliers
Ils sont passés comme toutes les années. A la fin de l'été avant les grosses pluies, le froid et la neige, les sangliers descendent de la montagne, et traversent la vallée vers la rivière. Je ne sais pas si c'est parce que l'ouverture de la chasse approche, ou parce que les cultures sont mûres ou parce ce qu'ils fuient les hivers trop rudes, ou encore parce qu'ils ramènent leurs petits sur des terrains plus riches où tombent les chataignes et les glands, sans doute un mélange de tout ça.
Je suis située sur leur route qui va du Mt Lozère au Mt Bouquet et à la Camargue.
Au mont Lozère, les fayards leur procurent le gîte. Ils aiment aussi les genêts, qui font des couverts à peine pénétrables.
Plus bas, ils ont des forêts de pins, des châtaigniers, tout au long de la pente jusqu'aux collines, où se rencontrent les végétations méditerranéennes et celles de la montagne.
Mais, en abordant le mont Bouquet, les châtaigniers ont disparu, le calcaire forme l’ossature du paysage et le chêne-vert et le chêne-kermès dominent sans limite jusqu'à Nîmes.
L'hiver souvent les erres des sangliers finissent à la mer, où les roseaux de la Camargue les accueillent. Ici, on dit qu'il est fort probable que les sangliers se déplacent depuis la mer jusqu’au mont Lozère et vice versa, selon les saisons.
Toujours est il qu'ils laissent des traces les saloupiots ! et encore là c'est pas trop retourné !
un petit clin d'oeil !!
Katara t'es une petite cachotière !!!!